Dans les colonnes de France Soir ce jeudi, Nicolas Anelka (Photo Presse-Sports) s'exprime pour la première fois depuis le fiasco des Bleus en Afrique du Sud. L'attaquant de Chelsea, actuellement en vacances à Bali, ne semble pas avoir digéré la tournure des événements, pour sa première Coupe du monde. «Ça devait exploser», estime le joueur de 31 ans, qui a également choisi de s'exprimer pour saluer le courage de Jérémy Toulalan. Dans le JDD, le milieu de terrain avait reconnu qu'il faisait partie de ceux qui étaient à l'origine de la lettre lue par Raymond Domenech, le fameux dimanche de grève à Knysna. «Il faut une forme de courage et un gros mental pour assumer cela», juge Anelka, «fier d'avoir joué avec lui et avec toute l'équipe de France. Jérémy est un joueur de caractère, poursuit-il. Il l'avait prouvé en critiquant France 98, il vient à nouveau de le démontrer. Tout le monde était solidaire», assure également l'attaquant français. «S'il y avait des joueurs qui voulaient s'entraîner, qu'ils parlent maintenant», réclame encore Anelka, pour qui un clash devait de toute façon forcément arriver. «Cela serait arrivé par quelqu'un d'autre», selon lui.
«Que Lizarazu arrête de parler de respect»
Anelka profite également de cet entretien pour régler ses comptes avec Bixente Lizarazu, dont il n'apprécie pas du tout, mais alors pas du tout, la façon de dézinguer les footballeurs à tout-va. «Lizarazu, c'est qui ?, s'interroge-t-il avec ironie. Lorsqu'il parle et qu'on l'écoute, on a l'impression d'entendre une légende vivante. C'est juste un ancien joueur en manque de reconnaissance, frustré de la reconversion réussie de ses potes girondins Zidane et Dugarry», assène l'attaquant de Chelsea, avant d'enfoncer le clou : «Tout ce qu'il a trouvé comme reconversion, c'est le torpillage. Mais ça, la terre entière sait le faire. A-t-il oublié qu'il était à la Coupe du monde 2002 ? Je n'avais pas été retenu dans la liste mais je m'étais abstenu de tout commentaire. Jamais je ne me serais permis de tailler ainsi (...) Qu'il arrête de parler de respect : on a tous en mémoire la gifle adressée à son capitaine au Bayern Munich...», conclu Anelka, visiblement très remonté.
MDRRR !! Moi je dit Lizarazu ferme ta gueulle, il fais le mec quand il parle ... J'avoue endiré que c'est une Légende ...