1. L’arbitrage: « je n’aime pas commenter les décisions arbitrales, mais c’est vrai que M. Machin est malhonnête en plus d’être incompétent. » Un classique, vivement la vidéo pour que les entraîneurs accusent la propreté de l’objectif des caméras et le soleil rasant qui cache le fait qu’il n’y a jamais pénalty là-dessus, c’est évident.
2. La Muraille de Chine : l’excuse de Laurent Blanc quand il se faisait surprendre par des formations comme Nancy à l’époque bordelaise. Qu’est-ce que c’est que ces équipes qui viennent avec une solide défense ? Et en plus elles plantent un but sur un contre ? Non… c’est pas fair-play. C’est trop facile de gagner quand on défend bien.
3. Les « faits de jeu » : « ce soir, on perd sur un fait de jeu »… On ne sait pas vraiment ce que c’est, on sait juste que c’est visiblement un détail qui joue en ta défaveur. Mais un fait de jeu comme un assassinat dans la surface anéantissant une action de but, on va dire que c’est pas volé. Ou alors, un « fait de jeu », c’est aussi quand le ballon franchit la ligne, dans ce cas, admettons.
4. La malchance : « le manque de réussite » en terme technique. C’est terrible le manque de réussite : des passes qui n’arrivent pas, l’impossibilité de cadrer une seule frappe, ou un gardien adverse systématiquement sur la trajectoire… le manque de réussite, c’est souvent très proche du « manque de talent ». Exemple : « c’est pas une réussite la saison d’Arles Avignon! »
5. Un scénario peu favorable : « c’est sûr, on prend un but tout de suite… derrière ils en mettent un autre… alors forcément on se découvre… et après ça devient difficile ». On prend 4 à 0, mais y’avait la place d’accrocher un bon vieux nul.
6. Une adversité redoutable : quand Jean-Michel Aulas prend une valise à Auxerre, son groupe, ses choix, ses certitudes ne sont pas ébranlées. Et si on le croit, même Barcelone aurait été réduit à l’état de gravillons ce soir-là par les camarades de Jean Pascal Mignot. L’adversité ce sont un peu les dieux qui sont contre toi, tu ne peux pas lutter. Personne. Et surtout pas ton équipe de peintres.
7. La pelouse : et une pelouse synthétique, on n’en parle même pas. Certes les deux équipes ont les mêmes conditions, mais une mauvaise pelouse favorise l’équipe la plus faible. Qui devient du coup la meilleure… Donc en fait, on a perdu parce qu’on est trop fort pour cette pelouse.
8. La fatigue : 24 heures de récupération sur une semaine, ça peut être crucial. En Coupe du Monde on joue tous les trois jours, mais enchaîner un tour de Coupe contre Colmar avec la réception de Brest, c’est surhumain. On devrait payer davantage les footballeurs qui doivent jouer en semaine comme de vulgaires salariés. Ou les laisser se doper.
9. L’équipe à abattre : quand on est une « grosse écurie » auto-proclamée, il est facile de prêter à son adversaire une motivation particulière. Mais quand le PSG luttait en bas de classement il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas parce qu’il était motivant de « taper Paris », mais juste parce que le PSG était nul.
10. Le complot : réservé aux très grands : Tout le monde s’accorde à dire que Barcelone est l’une des plus grandes équipes de tous les temps, pas Mourinho, qui va éplucher les CV des arbitres et des dirigeants de la Fédé espagnole pour mettre en lumière un complot ourdi contre sa personne. Tout ça, c’est l’Unicef et les activistes catalans qui ont fomenté cette machination diabolique.
c'est trop vrai lol