Il était passé dans Spécial Investigation, pour ceux qui s'en souviennent.
Il est soupçonné d'avoir participé à l'attaque d'un fourgon blindé en mars. Redoine Faïd devrait également être entendu dans l'affaire de la fusillade de l'A4 qui avait coûté la vie à une policière municipale en mai 2010.
Le spécialiste des attaques de fourgons blindés, Redoine Faïd, a été mis en examen pour association de malfaiteurs ce lundi à Lille pour l'attaque d'un fourgon blindé dans le Pas-de-Calais en mars.
Le braqueur "repenti", 38 ans, a été arrêté la semaine dernière par la Police judiciaire de Lille à Villeneuve d'Ascq, dans l'agglomération lilloise.
Libération conditionnelle révoquée
Il a été incarcéré ce lundi pour violation des conditions de sa libération conditionnelle - interdiction de fréquenter certains lieux et certaines personnes - qui lui avaient été imposées. Condamné pour braquage à 18 ans de prison, l'homme avait été libéré au printemps 2009 après une dizaine d'années en détention. Redoine Faïd doit maintenant effectuer le restant de sa peine, soit huit de prison.
Dans l'affaire de l'attaque du fourgon de transport de fonds commis entre Arras et Lens (Pas-de-Calais) - lors de laquelle les malfaiteurs avaient emporté un butin de deux millions d'euros - les "éléments incriminants" sont importants, selon une source proche du dossier.
L'arme d'un convoyeur a notamment été retrouvée dans une planque de l'un des malfaiteurs présumés. Quatre personnes au total ont été mises en examen dans ce dossier.
Rédoine Faïd est par ailleurs soupçonné d'être mêlé à la fusillade qui avait coûté la vie à la policière municipale Aurélie Fouquet en région parisienne en mai 2010. Selon les enquêteurs, il pourrait même être le maître d'oeuvre de ce projet d'attaque à main armée qui a mal tourné.
En janvier dernier, il avait échappé de peu en janvier à une série d'interpellations dans l'enquête sur cette mort et était depuis en cavale.
Il devrait être entendu prochainement sur cette affaire par les enquêteurs de la PJ parisienne ou par un juge parisien.
Comme quoi un braqueur reste un braqueur :p